Pour l’élaboration de cette première gamme de produits en série limitée, Kotmo a fait appel à Catherine D’Amours, illustratrice de renom, afin de développer des images uniques. Incursion dans la tête de cette créatrice pour en apprendre plus sur ce qui la fait vibrer…
Comment l’illustration est entré dans ta vie?
« L’illustration pour moi ça été un moment de détente durant ma grossesse. C’était méditatif. Je le faisais pour mon propre plaisir. À la naissance de mon fils, j’ai décidé de regrouper ces illustrations qui racontaient un peu son histoire, et d’en faire une expo, pour lui. J’ai donc exposé différents collages numériques à la galerie Espace Projet. C’est là que tout a commencé pour vrai. »
Où trouves-tu ton inspiration?
Je m’inspire de la nature, beaucoup beaucoup. Les paysages mais aussi les interventions humaines. Quand je voyage ma mémoire photographique me permet de capter certaines scènes qui marquent ce que je dessine, des fois des années plus tard.
« Je pense que je cherche à illustrer chaque fois la place que nous avons dans ce monde. La place physique et la place spirituelle. C’est probablement un travail de recherche qui ne s’arrêtera jamais. Ça me rassure en quelque sorte.
Que penses-tu du projet de la gamme? Comment as-tu déterminé les lignes directrices de ton concept?
«Je pense que le jeu de cartes m’inspire énormément. Le fait que nous y travaillons toutes ensemble, et que ça devienne comme un objet collaboratif. Je trouve que c’est un objet noble aussi. Le confinement nous a tous donné envie de ressortir un jeu de cartes et de jouer à la dame de pique, non? (Sourire)»
« Je me suis assise devant le lac et j’ai dessiné tout ce qui me venait en tête. Du dessin automatique. Je n’ai pas tant réfléchi au premier abord, j’aime créer en laissant les images monter. Ensuite, j’ai raffiné les idées en travaillant sur des compositions et en jouant avec les formes. Je n’ai pas voulu faire rien de trop figuratif. Je voulais que ce soit inspiré directement de la nature.»
Comment vois-tu le jumelage des objets promotionnels aux illustrations?
«Les objets sont un autre genre de canevas. On ne devrait pas se limiter à la feuille blanche ou à la toile. C’est toujours satisfaisant de voir son travail prendre vie sur des objets du quotidien. »